Commentaires

1. Le vendredi 8 juin 2007 à 19:49, par Jérôme HOTTA

Monsieur le Député, proposeriez-vous pour cela de développer des Syndicats Intercommunaux, à l'image du SITS (Syndicat Intercommunal de Transport Scolaire) dont vous étiez le Président, et dont la "durabilité" n'a duré que jusqu'à sa liquidation judiciaire récente ?

Et que pensez-vous du démantèlement de la voie ferrée reliant Boussens à Saint-Girons ?

Etait-ce donc une solution de développement durable des transports pour désenclaver l'Ariège, via l'axe Est-Ouest qui passe par Boussens ?

Jérôme HOTTA

2. Le lundi 4 juin 2007 à 10:11, par manuel navarro

Ancien représentant syndical des cadres, les préoccupations organisationnelles de cette catégorie de personnel étaient principalement de deux ordres. La garderie des enfants, qui n’est pas le sujet de mon commentaire et le transport.
La population habitant dans la couronne Toulousaine, était contrainte à une déperdition d’énergie, financière, et de santé du fait du stress lié aux embouteillages .Toulouse est un problème désespérant de ce point de vue. Les bouchons à l’entrée de la voie rapide Carbonne Toulouse,ou bien la voie Auch Léguevin Toulouse pour ne citer que cela…sont exemplaires du mal vivre,du temps perdu,de la pollution .Ajouté à cela les heures supplémentaires du président gouverneur Sarkozy, futur empereur, on est très mal.
Des idées ont été émises lors des réunions de Délégués du Personnels. Par exemple faire des aires tampons de voitures à proximité des stations de Metro, station d’embarquements ferroviaires, ou de bus. Cela permettait de se déplacer en voiture sur de courtes distances pour prendre les transports en commun ,puis déposé non loin des lieus de travail le personnel était acheminé en dernier ressort par des navettes généralement sous le contrôle des entreprises.
Les cadres travaillant sur des éventails d’horaires très amples (ça peut aller de 7h à 20h),le problème des plages de fonctionnements des différents partenaires et des fréquences de transports n’avait pas trouvé de solution satisfaisante et durable. Cela reste à améliorer.
Le covoiturage est une bonne solution qu’il faut booster .Je rappelle une idée de diminution le coût des assurances pour des conducteurs qui réduisent drastiquement leur kilométrages annuels.
Sur le plan philosophique l’expérience montre que ce n’est pas parce que l’on propose des solutions variées de transport aux gens qu’ils vont adhérer au projet qu’on leur parachute. Il faut concevoir dans tous ces processus une motivation pour les bénéficiaires. La société est individualiste, aucun ne se sent « le » responsable. Deux ingrédients sont généralement appliqués par le pouvoir pour convaincre :la matraque ou la carotte. Je préfère la seconde bien sûr mais je pense qu’il y a une troisième qui peut déclencher la responsabilité :la participation ,l’implication ,la considération des citoyens. Sans leurs adhésions, sans la formation nécessaire (qu’il faut démarrer très tôt surtout pour ceux qui n’ont de chance que de voir les quatre murs de leurs buildings à longueur de journées) les solutions collectives proposées ne seront pas durables.
Cela suppose pour terminer, une révolution culturelle, et pas la moindre, dans nos processus de décisions pour bâtir des modèles réalistes qui répondent à nos besoins durablement.
Manuel Navarro

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