Commentaires

1. Le vendredi 8 juin 2007 à 18:57, par ORTET Yannick

je crois que tu drevrais enfin ouvrir les yeux.
Tu n'as qu'a lire le petit journal de cette semaine et tu verras que IDIART est concerné et va etre jugé pour l'affaire du syges
la plainte pour ton information est recevable.
Donc il y aura jugement.

2. Le vendredi 8 juin 2007 à 17:58, par Jérôme HOTTA

Réponse à Eric Miquel

Cher Eric Miquel, je ne suis pas ignorant sur le sujet de la forêt, même si je me suis intéressé depuis peu, par nécessité, à celui-ci.

Je m’explique : Toujours dans un souci d’organiser « durablement » ma vie dans le Comminges, j’ai donc opté pour un chauffage utilisant une énergie renouvelable, non fossile, et, choisissant le plus adapté localement, je me chauffe donc au bois.

Pour ce faire, je fais appel à une entreprise exclusivement commingeoise, ne voulant pour ma demeure que du bois commingeois, d’où une certaine connaissance de la macro économie locale. J’utilise donc une certaine quantité annuelle de bûches de 50.

Et vous comprendrez donc par là-même toute l’importance logistique, économique, et philosophique, que revêt la forêt commingeoise pour mes besoins personnels, surtout en hiver…

Concernant mes propos sur « la réquisition de la forêt commingeoise au nom de l’intérêt supérieur de Tembec S.A. et de Tembec Energy S.A. », je vais donc tenter d’expliquer par un contre exemple ce en quoi je trouve la démarche du Pays extraordinairement dangereuse pour toutes les économies liées à l’exploitation et à la transformation du bois dans le Comminges, notamment pour dynamiser, toujours « durablement », l’utilisation et la généralisation de produits de chauffage renouvelable à base de bois.

Si j’ai précisé que j’utilise des bûches de 50, c’est parce-qu’aujourd’hui, dans le Comminges, le particulier n’a que cette option.

Vous allez me dire, ce n’est pas vrai, car demain nous aurons de la plaquette… qui sera fabriquée et entreposée à Montréjeau si je ne me trompe pas, sur une plate-forme appartenant à la Communauté de Communes de Nébouzan-Rivière-Verdun dont vous êtes l’actuel Président, et je ne peux que saluer votre engagement au nom de vos administrés du canton de Montréjeau d’avoir su récupérer cette activité économique pour eux.

Mais c’est au niveau du Pays, et des consommateurs d’énergie renouvelable du Pays de Comminges que cela risque de ne pas être très productif, voire totalement contre productif… Tout dépendra de la stratégie économique de Tembec qui devient totalement maître du jeu en fixant un prix de la matière première toujours et sans cesse revu à la baisse.

Personnellement, je suis pour que nous valorisions au maximum nos matières premières, qu’elles soient sylvicoles, agricoles, minières ou autres, et donc je suis contre cette « dangereuse stratégie » qui consiste à toujours tirer les prix vers le bas, pour satisfaire des financiers en mal de profit (et Tembec connaît de graves difficultés financières) au nom d’emplois eux aussi sans cesse tirés vers le bas.

Aussi, je ne peux que vous inviter à vous rapprocher de la Région Alsace, qui développe en ce moment, avec un pool de 5 ingénieurs spécialisés, à l’échelle Région/Pays, des stratégies « durables » autour des énergies renouvelables.

Concernant le bois, ils ont soutenu le développement d’une entreprise locale, « Alsace Pellets » ( www.alsacepellets.fr ), seul fabricant français de ce produit de chauffage renouvelable, alors que pour l’approvisionnement, ceux qui utilisent cette matière novatrice, sont obligés de l’acheter en Allemagne, où, juste derrière la frontière Française, deux usines produisent à elles seules 200 000 tonnes par an.

Et il faut savoir que les appareils de chauffage, comme ce produit (à la norme Din) sont tous ou pratiquement tous importés à l’heure actuelle d’autres pays européens… (Italie, Allemagne, Autriche, etc…)

Pour en revenir aux efforts de la Région Alsace, ceux-ci risquent aujourd’hui d’être totalement anéantis à cause de l’industrie papetière, et notamment du Groupe Finlandais UPM qui détient l’usine STRACEL à Strasbourg. Cette usine produit 280 000 tonnes de Papier Magazine Couché, et emploie 330 salariés. Seulement, pour amoindrir leur coût, ils veulent installer un « éco-générateur » du type de la chaudière à écorce de Tembec, afin notamment de produire et de revendre de l’électricité. Et la décision est suspendue au Préfet de Région, sachant qu’elle entraînera irrémédiablement un « verrouillage » de l’exploitation de la forêt publique (gestion ONF) condamnant ainsi des PME du type Alsace Pellets…

Et je ne développerai pas le chapitre qui concerne le bois d’œuvre et la disparition de toutes nos scieries…

Vous comprendrez, Eric Miquel, que malheureusement je suis un peu mal placé pour « agir », ayant très peu de pouvoir… Par contre, je serai très heureux moi aussi que nous puissions échanger sur ce sujet, qui est au moins aussi vaste que nos forêts… autrement que par le blog du Député.

Mais ne nous y trompons pas, je pense moi aussi que notre avenir passe impérativement par la forêt, mais je ne suis pas sûr que les solutions d’exploitation de celle-ci qui ont été choisies par le Président du Pays, Monsieur Jean-Louis Idiart, soit les meilleures pour nous, « Les Paysans ».

Je suis à votre disposition,

Bien cordialement,

Jérôme HOTTA

3. Le vendredi 8 juin 2007 à 16:15, par Michel Chaput

Monsieur Hotta, je vous laisse à votre ironie du député Chaput que je trouve un peu simplette, "à deux balles" pour tout dire, mais si çà vous amuse...

Ce qui me fait dire que c'est insensé, c'est l'acharnement que vous employez à l'encontre de Jean-Louis Idiart et qui est tout simplement exagéré et injuste. Et infondé.

J'ai bien compris que tout ce qu'il fera ou ne fera pas, quoiqu'il advienne, sera proprement vitriolé dans vos lignes.

Vous insinuez au passage que je ne saurais penser par moi-même mais seulement à travers le parti; je vous retourne le compliment puisqu'à l'évidence votre pensée n'est pas libre mais soumise à un diktat personnel.

"Delenda est Cartago" disait Caton l'ancien : pour vous cela se traduit par "Delenda est Idiart" , il faut détruire Idiart. On a les obsessions que l'on peut...

Jean-Louis Idiart est quelqu'un que j'estime, à qui je fais confiance et dont l'action dans le Comminges est visible, identifiée et reconnue. Même ma famille de droite vote pour lui, c'est vous dire...

4. Le vendredi 8 juin 2007 à 14:56, par Jérôme HOTTA

Très cher et Honorable Député Chaput,

Je regrette pour vous que vous n'arriviez pas à comprendre ou saisir mes propos qui sont loin d'être insensés. En effet, même si au Parti, on vous apprend le contraire, tout ce qui n'est pas socialiste n'est pas forcément insensé.

Deuxièmement, je ne vous apprends rien en vous faisant remarquer que Jean-Louis Idiart a eu plus de 14 années de législature, dont 5 pleinement "jospiniennes", durant lesquelles il aurait effectivement pu changer les choses dans le Comminges...

Veuillez agréer, Monsieur le Député Chaput, mes sincères salutations.

Jérôme HOTTA

5. Le vendredi 8 juin 2007 à 13:26, par Michel Chaput

Monsieur Hotta, Vous avez fait 10% à l'élection cantonale de Salies-du-Salat, soit !

Des chiffres sur la situation économique du Comminges j'en ai également beaucoup, dont la plupart émanent de l'INSEE ou d'études de consultants et dont la similitude est, bien
entendu, frappante.

Ces chiffres sont éclairants sur le manque de main-d'oeuvre qualifiée, ou d'une qualification insuffisante, ce qui justifie la démarche de la Maison de la Formation initée sur Montréjeau.

Lorsque vous vous désolez de la faiblesse de l'offre en emplois d'ingénieurs et d'informaticiens, croyez que cela me navre aussi.

Sauf que vous écrivez que : "Toulouse, elle, en demande, et en obtient, près de 12% (3228 demandes) ! "

Toulouse ne demande rien...Toulouse possède les industries, de façon historique et avec le soutien de plans nationaux depuis 1950, puis des ressources dues à ses propres performances et, enfin, l'aide des Etats européens dans le cadre de l'aventure industrielle Airbus, qui sont créatrices d'emplois d'ingénieurs et de chercheurs : d'où les offres et créations d'emplois que vous citez, lesquelles, notamment en fonction de la PAT informatique, peuvent bénéficier d'aides spécifiques.

Je connais bien ces questions, j'ai moi-même monté des dossiers de ce type et participé à leur présentation dans les services de l'Etat.

La difficulté du Comminges et les statistiques de l'INSEE le montrent aussi, furent :

- son enclavement, mais les choses ont changé,

- 30 ans de déficit de population, mais nous sommes revenus à l'équilibre et à la régénération des habitants,

- la concentration de l'activité industrielle dans des secteurs en chute libre, métalurgie notamment,

- une agriculture très parcellisée, en raison même de sa configuration montagnarde, ne permettant pas de créer des exploitations de taille européenne.

C'est donc à ces difficultés que Jean-Louis Idiart entend remédier. Mais il n'est pas seul pour ce faire, beaucoup d'autres élus l'accompagnent et vous en avez un certain nombre mentionnés sur ce blog.

Vous semblez sous-entendre que les élus socialistes auraient pour but de désertifier le territoire, alors que toute leur action est orientée vers son évolution, son progrès, le fait de ne pas se laisser distancer par les autres territoires du monde, qui, eux-aussi sont lancés dans la même course (effrenée parfois) au développement.

Vos propos sont non seulement diffâmants à leur égard, collectivement, mais en plus, ils sont insensés.

Qui peut croire qu'un élu du peuple, quelle que soit son étiquette politique d'ailleurs, ait pour objectif de ruiner et détruire sa circonscription, son canton, sa commune...Je le répète, cela n'a aucun sens.

Même avec des positions et des actions différentes, des analyses différentes, je reconnais à tous l'ambition de faire au mieux de leurs possiblités.

Quant aux stations, dites "des années 50", un intéressant 6 pages de l'INSEE les inclut dans l'ensemble du tourisme pyrénéen qui, avec 1 million de touristes par an et 3 millions de nuitées, ne saurait être considéré comme une activité déclinante pour l'ensemble du Massif.

Et oui ! 25% de l'emploi est saisonnier...

Ne vous demandez pas par quoi vous pourriez les remplacer, car la question n'est pas là, mais plutôt quels emplois y ajouter pour compléter l'effet d'attractivité du territoire dans sa globalité.

Comme disait ma grand-mère : les petits ruisseaux font les grandes rivières. Question de sources peut-être...

6. Le vendredi 8 juin 2007 à 09:53, par Jérôme HOTTA

Réponse à Michel CHAPUT

Très cher Monsieur, j’ignore pour ma part qui vous êtes pour vous prononcer de la sorte sur mon attitude « irresponsable », mais je regrette qu’une fois de plus un débat de fond, contradictoire, sur l’avenir de notre territoire, n’ait pas été engagé lors de cette élection législative, notamment avec les forces vives de notre Pays de Comminges…

Je trouve, bien au contraire, que mon attitude est une attitude de citoyen pleinement responsable, et, bien que non élu, il me semble légitime, ne serait-ce que par respect pour eux, que je continue de m’exprimer au nom des 10 % de citoyens du Canton de Salies-du-Salat qui m’ont fait confiance en votant pour moi lors des élections cantonales de mars 2001, face à un certain Jean-Louis Idiart…

Je n’ai jamais dit qu’il fallait transformer le massif en désert, bien au contraire, car les socialistes y arrivent vraiment trop parfaitement… Et je ne crois pas pouvoir les égaler à ce jeu-là, car je n’en ai ni leur pouvoir, ni cette infinie science qui les caractérise si bien dans le Comminges…

Il n’y a qu’à étudier les chiffres que j’ai publiés sur mon blog, dans un article censuré par « Le Petit Journal », et intitulé « Précarité, Emploi, quelle réalité ? » pour un cahier spécial baptisé « Opération télémisère à Mazères » paru en partie les jeudis 06 et 13 avril 2006.

Les chiffres, non contestables, de l’enquête BMO (Besoin Main-d’œuvre) de 2005 concernant l’emploi dans le Comminges, font état du recensement de 1491 projets de recrutement dont le quart (357) est essentiellement de l’emploi saisonnier (Hôtellerie, Animations, Sports, Loisirs). Il y a eu seulement 13 projets (1%) pour des ingénieurs (informatique et recherche), et le bâtiment peine à trouver des maçons qualifiés (87 projets, difficulté du recrutement de 82%), contrairement aux plombiers chauffagistes (27 projets, difficulté de 12%). Voilà, dans les grandes lignes, l’économie locale… 25 % pour de l’emploi saisonnier… donc par nature précaire. Cela fait réfléchir, surtout quand on offre péniblement 13 postes d’ingénieurs, alors que Toulouse, elle, en demande, et en obtient, près de 12% (3228 demandes) !

Cherchez donc l’erreur Monsieur Chaput : erreur politique, économique, ou politico-économique ! Peut-être aussi plus simplement une erreur sociologique….

Je ne confonds rien du tout, et je suis au courant que c’est argent investi ne sert à rien, si ce n’est, et je le répète, qu’à endetter durablement les collectivités. Personnellement, je ne crois pas pouvoir m’inscrire dans cette logique de Développement Durable que vous appelez vous même « La Survie »… Si les stations telles que nous les connaissons, c’est-à-dire toujours dans cette logique des années cinquante, doivent mourir, et bien qu’elles meurent… Mais ce n’est pas pour cela qu’elles doivent disparaître… Paradoxal, mon propos allez-vous me dire… Mais, Monsieur, une activité qui meurt ne fait pas « disparaître » toute l’économie d’un territoire… Avez-vous déjà vu une famille disparaître suite au décès d’un ancien… Cela n’arrive que lorsque il y a un mauvaise gestion de la situation, lorsqu’en fait il n’y a plus de gestion en « bon père de famille ». Et c’est cela qui se passe aujourd’hui, tout simplement, surtout lorsqu’on refuse de faire appel à son imagination, voire lorsqu’on séquestre toute forme de pensée qui pourrait apporter de la fraîcheur et de la nouveauté.

Il y a d’un côté ceux qui se sont aveuglés localement par une économie monolithique des trente glorieuses, et notamment par l’argent « facile » des grands groupes (ELF, Péchiney, Rizzla, Tembec). Où sont passés les « ingénieurs-maisons » d’Elf, que sont devenus tous ces emplois que l’on pouvait occuper sans diplômes, sans même savoir lire et écrire parfois. Croyez-vous que ce soit le cas aujourd’hui. Jean-Louis Idiart avaient promis en 1997 que ces entreprises ne fermeraient pas s’il était réélu, et ce sont ses mêmes électeurs qui pensent encore aujourd’hui pouvoir faire perdurer cette situation qui, il est vrai, leur a été extraordinairement favorable.

Par contre, de l’autre côté, il y ceux qui veulent amener de la nouveauté… Malheureusement, les premiers, rendus obtus et vaniteux par le pouvoir de tout cet argent, bloquent aujourd’hui le système tant bien et si mal, qu’ils pensent qu’il faut surtout empêcher les seconds de s’exprimer… Pire, ils finissent de tout détruire en endettant durablement le Comminges…

Ce que je critique, c’est ce refus profondément enraciné d’imaginer la nouveauté… Pourquoi le Parc Naturel Régional est il au point mort, alors que cette structure de plus de 80 communes montagnardes permettrait d’envisager « durablement » un nouveau développement touristique notamment, mais surtout économique, et ce d’une façon globale pour le massif ?

Enfin, je tiens à vous dire que j’ai vécu personnellement l’agonie de Péchiney, seule entreprise européenne à produire du Magnésium, matière première stratégique, parce-que j’y ai travaillé… c’était il y a 5 ans. Et où en sommes-nous aujourd’hui 5 ans après pour ses 250 salariés ?

Toujours est-il que j’aurais préféré avoir une réponse du Député que celle de Chaput…

J'adresse dès que je le peux ma réponse à Monsieur Miquel.

Jérôme HOTTA

7. Le jeudi 7 juin 2007 à 16:02, par éric Miquel

Monsieur Jérome Hotta, je suis trés surpris de votre analyse sur la démarche du Pays sur la Forêt Commingeoise.
Surpris de votre ignorance macro économique sur ce sujet du fait de votre métier de journaliste, engagé politiquement.
L'IMPORTANCE pour le Comminges de concerver sa derniére activité industrielle, de renforcer l'ensemble de la Filière Bois, de développer de nouveau débouché me semble de la plus haute importance pour de nombreuses familles Commingeoises.
Si le Pays de Comminges travaille depuis plusieurs années sur ce sujet, que de nombreux élus( de tous bords) ont accepté de porter des projets sur cette activité s'est que le Comminges a besoin de cette activité industrielle et de l'ensemble de la filière bois.
Car l'usine Tembec s'est 290 salariés, sa filiale 190 et c'est 5000 salariés sur Midi Pyrénées qui vivent de cette activité.
La Filière bois n'est pas comme vous le dite une économie et une solution du passé , elle peut nous permettre de travailler pour un avenir et la Charte Forestière de Pays ainsi que le Pôle d'Exellence Rural bois -forêt du Comminges en sont seuleument les outils.
Vous nous expliquez dans votre intervention qu'il fallait faire tout le contraire ... mais sans rien proposer.
Si vous regorgez d'idées innovantes, de solutions structurantes pour notre territoire ,il est fort dommage de ne pas les dire voire de les mettre en applications.
On reproche aux uns de pas faire ce qu'il faut alors il faut sortir de l'ombre et agir!.
Elu en charge de cette Filière pour le Pays de Comminges je serais heureux d'échanger sur ce thème si cette prise de position n'est pas comme je le redoute une simple attaque politicienne comme bien d'autres.
Par ailleurs sachez que les salariés de Tembec ont su en 1981 se mobiliser pour sauver leur outil de travail et sauront se mobiliser à nouveau si la situation l'exgiger avec ou sans le soutien des élus de tous bords.
Eric Miquel

8. Le jeudi 7 juin 2007 à 14:13, par Michel Chaput

Jérôme Hotta, à mon sens, votre attitude est irresponsable.

Vous voulez transformer le massif pyrénéen, dans une seule circonscription qui plus est, en désert.

Vous n'avez aucune qualité pour parler au nom des habitants du massif. Quel est le mandat qu'ils vous ont donné, au nom de qui et de quoi établissez vous des impressions personnelles en base d'action ?

Que voulez-vous faire du boisement pyrénéen ? Connaissez-vous seulement sa dimension, son importance en terme de ressources au 19ème et au 20 éme siècle ? Quelle est son évolution ?

Est-ce que votre parti-pris ne revient pas à transformer le petit territoire des Pyrénées (qui ne sont pas les immenses Rocheuses) en no man's land, au profit de qui est de quoi ???

A propos des stations, vous confondez dépenses et investissement, c'est à dire de l'argent mis au service de tous dans des projets qui, à terme, permettront de préserver LA SURVIE du territoire ! Car c'est bien de çà qu'il s'agit, même pas de gagner des sous. NON ! De survivre seulement, et de contrecarrer peu à peu une situation de fait qui conduirait les stations du Comminges à mourir de leur belle mort d'indifférence si rien n'était tenté !

Ne me dîtes pas que vous n'êtes pas au courant, tout le monde le sait, même si peu osent le dire...

Ah, Oui ! , j'oubliais.... les Pyrénées qui vous plaisent sont un désert vide d'hommes, vide de bêtes, vide de toute intervention, vide de toute initiative, vide d'économie, vide de vie, vide de sens....

Allez expliquer aux 200 salariés de Tembec que leur désir légitime de survie, de travail, de dignité, d'utilité, n'exprime que leur "bon plaisir" !

Dîtes leur que vous les assimilez par cette expression à Louis XIV et à l'Ancien régime; dîtes leur, comme vous le laissez sous-entendre, qu'ils ne sont que des quidams à rayer des comptes sociaux !

Ayez ce courage ! Allez dans la cour de l'usine leur tenir ce discours et leur expliquer que de passer en 30 ans de 1200 salariés à 200 c'est encore trop ! Traitez-les d'inutiles et de malfaisants...

Car c'est bien çà, en fait, vous attendez leur disparition et celle de l'entreprise pour sauver la forêt Pyrénéenne ?!

9. Le jeudi 7 juin 2007 à 06:51, par Jérôme HOTTA

Assez de fausses vertus sous de la mauvaise poésie, Monsieur le Député...

Il est inutile que vous prétendiez vouloir défendre nos espaces naturels, et nos équilibres économiques, alors que vous n'avez cessé de faire le contraire et d'aggraver la situation écologique et économique du Comminges, avec vos nombreux amis socialistes...

Il suffit de constater l'état d'endettement de la station du Mourtis, et celui du SIGASuperBagnères (12 milions d'€uros, 20 milions, 30 millions d'€uros, ou en sommes-nous au juste ?)

Vous détruisez ou contribuez à détruire durablement la montagne et les ressources en eau en finançant des superstructures (notamment des remontées mécaniques et autres canons à neige) qui endettent aussi durablement les Collectivités locales, avec la complicité d'un Etat et d'un Conseil Général dont la stupidité est toute Urbano-Toulousaine...

Voilà ce que vous faites dans la réalité...

Quant à la forêt, il suffit de se pencher sur votre dernier dossier de Pays, et la "réquisition" de la forêt commingeoise au nom de l'intérêt économique supérieur de Tembec S.A. et Tembec énergie S.A., pour voir à quel point votre duplicité intellectuelle, et politique, peut être dangereuse pour notre territoire, et ceux qui y vivent.

En effet, ce dossier a été ficelé au mépris de toutes les micro et macro économies locales, et sera au contraire une source supplémentaire de déstabilisation durable de la filière bois, pour le seul "bon plaisir" des actionnaires de Tembec, de ses 200 salariés Commingeois, et de quelques notables locaux (maire UMP de Saint-Gaudens, Député socialiste...) qui ne savent que regarder avec une lourde anxiété cette économie des années cinquante disparaître lentement mais sûrement, sans avoir rien de moderne et de durable à proposer... Des hommes du passé, pour des économies et des solutions du passé.

En bref, vous faites tout le contraire de ce qu'il fallait faire...

Mais peut-être allez-vous vous donner la peine de me répondre, car, au contraire de votre challenger, Josette Sarradet, vous n'avez pas répondu jusqu'à présent au moindre commentaire de vos concitoyens blogueurs...

Drôle de démocratie participative que cette démocratie socialiste... version salade commingeoise.

Jérôme HOTTA

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